dimanche 23 mai 2010

Blasée.... Pour changer tiens...

Ce week-end j'ai pété un câble. Je me suis pesée et j'ai officiellement atteint les 10kg à perdre. J'ai juste envie de trancher dans le lard à coup de scalpel pour extirper toute cette merde qui s'accroche à mon cul...

Alors non, je ne rentrerais pas dans mon bikini cet été, par contre j'irais voir une diététicienne avant la fin de cette semaine. J'en ai vraiment marre...

Ah et en parlant de semaine, mardi matin commencera officiellement the semaine de merde, avec de beaux partiels tombant sur ma vie comme une touffe de poil pubien dans une soupe tomate vermicelle.

Je suis stressée, donc je mange, donc je culpabilise, donc je pleure, donc j'en ai marre, et donc... En fait là je ne dirais pas non si on me proposait une bonne blonde avec un verre de Get27 bien frais... Et un cachet magique qui me transporterait directement au week-end prochain, sans même m'en rendre compte...

J'oscille entre stress intense et détente excessive. Pourquoi je stresserais? Je gère en bio cell, bio vég, génét etc Finger in the nose...
Pourquoi je serais détendue?? Parce qu'en chimie et en bio animale je le sens pas du tout, et que même avec 14 de moyenne en bioch et bio cell, je ne suis pas sûre de pouvoir compenser cette unité de merde comprenant: Physique maths et chimie... Le mix le plus gerbant qui soit, les matières les plus imbuvables réunies ensemble, pour former un coeff 8... Nan vraiment, je stresse pour rien...

Je vais bouffer des Stresam et Spasmine jusqu'à overdose, parce que sinon je vais enchainer les crises d'angoisses et syndrome de la page blanche toute la semaine, sans compter mes 10repas par jours, parce qu'il m'est viscéralement impossible de contrôler mes angoisses.

Dans ces moments là, je serais prête à tout pour que la date fatidique n'arrive pas, ce sont des moments difficiles et invivables.

Je veux partir en courant, très loin, me casser un bras, ou me pendre, peu importe.

Ce qui me fait abominablement souffrir aussi, c'est la froideur complète de mon entourage (et dans entourage il y a le conjoint aussi). En fait je vis dans un monde où les encouragements n'existent pas, on me sous-entend juste: "Fais ce que t'as à faire, et si tu te foires, tu vas le regretter". Lorsque j'angoisse et que le dégout de moi-même se mêle à la peur de l'échec, je m'effondre lamentablement, et il y en a encore un pour dire: "C'est vraiment un réflexe à la con, pleurer.".
Okay, bah la prochaine fois que tu déprimeras pour quelque chose, ou que tu te sentiras incompris, ou que tu auras juste besoin de réconfort à cause du monde de merde dans lequel on vit, je te dirais simplement de te démerder, que ça ne vaut pas le coup et que tu ressembles à rien quand tu chiales, voilà.

Mais comme d'hab, ça n'arrivera pas, parce que t'es trop fier/têtu/obtus et qu'avoir besoin de serrer sa moitié dans tes bras, avec ou sans raison particulière, ça te semble inutile...

Vivre aussi, ça me semble inutile parfois tu vois...

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